01 au 05 Juin 2015

Par André SHAMBA

 

  • RDC :

 

En République démocratique du Congo, les organisations de la société civile ont commémoré le mardi 02 juin, le cinquième anniversaire de l’assassinat de Floribert Chebeya, directeur exécutif de l’ONG de droits  l’homme « La Voix de sans voix » et Fidèle Bazana son chauffeur.  « Nous pensons que Chebeya et Fidèle Bazana ne seront jamais oubliés parce que ces crimes continuent à nous hanter », a affirmé le coordonnateur exécutif national de la société civile, Jean-Bosco Puna, rapporte Radio Okapi. Floribert Chebeya a été  retrouvé mort dans sa voiture en juin 2010 dans la périphérie Ouest de Kinshasa. La veille de sa mort, il avait été convoqué dans les locaux de l’Inspection générale de la police pour rencontrer le général John Numbi qui était à l’époque le chef de la police nationale. Fidèle Bazana qui accompagnait Floribert Chebeya a aussi été assassiné et son corps n’a jamais été retrouvé.  Mais jusque là, les circonstances de ce double meurt n’ont jamais était élucidées par la justice congolais. Et général John Numbi, considéré par les parties civiles comme principal suspect,  avait été convoqué devant la barre comme renseignant dans le procès des assassins de l’activiste des droits de l’homme. Il nia avoir convoqué Chebeya à un rendez-vous. La Cour militaire de la Gombe juge actuellement cette affaire en appel.

 

  • RDC :

 

Toujours en République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila a reçu le mardi 02 juin, au Palais de la nation, le Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya, dans le cadre des consultations politiques commencées le lundi 01 juin dernier, en préparation au dialogue nationale, rapporte digitalcongo.net. Répondant à la question de la presse sur : oui ou non faut-il dialoguer ? Le prélat répond : « Oui. C’est l’objet de tous les jours. Il faut qu’il y ait un dialogue si l’on sait exactement ce qu’on veut. Apparemment, le Président de la République connait l’objet de ce dialogue. Pourvu qu’on ne dépasse pas les délais constitutionnels… », a déclaré à la presse, l’Archevêque de Kinshasa, au sortir de l’audience avec le président Kabila. Les consultations politiques se poursuivent. Mais déjà, une partie de l’opposition congolaise qui ne veut du dialogue, a fait savoir qu’elle ne rencontrera pas Joseph Kabila. Elle considère que le président de la République qui est à la fin de son deuxième et dernière mandat, voudrait passer par ces rencontres pour prolonger son mandat à la tête de l’Etat.

 

  • RCA :

 

En République Centrafricaine, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, prévoit d’ouvrir une enquête externe indépendante sur les accusassions de viol d’enfants portées l’an dernier dans un rapport de l’ONU à l’encontre de militaires français et africains, a indiqué Stéphane Dujarric son porte-parole mercredi 03 juin. Il s’agit, selon le langage onusien, d’une «enquête externe indépendante», qui «ne concerne pas les faits mais la manière dont cette affaire, ainsi que d’autres informations importantes de cette nature, ont été gérées par l’Organisation», signale Stéphane Dujarric au Figaro, précisant que cette initiative n’aurait «pas d’impact sur l’enquête criminelle que (nous) soutenons totalement».

 

  • CONGO-BRAZZAVILLE :

 

En République du Congo, le président Denis Sassou Nguesso poursuit les consultations sur « la vie de la nation et de l’Etat ». Débuté le 20 mai dernier à Brazzaville, ce dialogue ne semble pas faire l’unanimité. Une grande partie de la classe politique n’y accorde point aucun crédit. Pour certains opposants au régime, cette opération n’est qu’un « fourre-tout » et pour d’autres, elle est « une mascarade, de la poudre aux yeux », rapporte lemonde.fr.
« On s’attendait à ce que le président nous invite pour discuter de la gouvernance électorale. L’organisation des élections pose problème dans notre pays. Mais, aller parler de la vie de la nation et de l’Etat, c’est à la limite amusant », souligne Clément Miérassa du Parti social démocrate congolais (PSDC), écrit lemonde.fr.

 

  • TCHAD :

 

En République du Tchad, visite jeudi 04 juin, du nouveau président nigérian Muhammadu Buhari à N’Djamena où il a rencontré son homologue tchadien Idriss Déby Itno. Investi  le 29 mai dernier à Abuja, le président de la République fédérale du Nigeria a effectué ce déplacement  afin discuter avec son voisin de la lutte contre Boko Haram, rapporte le journal du Cameroun.  L’armée tchadienne est entrée dans la guerre contre le groupe islamiste depuis le 17 janvier 2015 pour appuyer l’armée camerounaise et  libérer certaines localités au nord-est du Nigeria occupées par les combattants de Boko Haram. «  C’est une démonstration remarquable de bon voisinage, que nous devons renforcer dans les années à venir », a déclaré Muhammadu Buhari lors d’un point  de presse  à N’Djamena.

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