« Le bon buzz » : Une initiative pour des récits dépolarisants prônée par V4T au Tchad

Les participants à l’atelier Le bon buzz. © Gérard Mendès
Cette pièce est publié avant au Lendjampost.com

L’atelier d’appui à l’identification et à la formation des jeunes médias en ligne dénommé « Le bon buzz » a pris fin le 9 novembre 2023. C’est une initiative de l’ONG hollandaise Voice4Thought, en partenariat avec le Crash (Centre de Recherche en Anthropologie et Science Humaines).

Dans le contexte tchadien où les stéréotypes évoluent avec des événements douloureux qu’a connus le pays, la tendance de la polarisation s’accroit dangereusement. Au total 23 participants, notamment des journalistes et anthropologues, venus de N’Djaména et de quelques provinces ont pris part à cette formation « Le bon buzz ». Celle-ci consiste à détruire les préjugés à travers des récits dépolarisants.

Le bon buzz est une initiative qui vise à créer une base solide de publicistes et conteurs capables de créer une vraie alternative à travers leurs publications pour les histoires polarisantes, sensationnelles, et souvent fausses qui causent le « bad buzz ».

Sur les réseaux sociaux, l’on assiste à une forme de polarisation où un camp s’oppose contre l’autre sur des idées. Cet état de fait pourrait glisser vers des sentiments de haine et ne peut construire une société solide et moins encore une nation. Ces éléments de polarisation atteignent malheureusement toutes les couches et les statuts sociaux, a indiqué Mirjam De Bruijn, directrice de Voice4Thought. C’est pourquoi, cette formation est organisée pour déconstruire ces idées.

Pour le chargé d’affaires de l’Ambassade des Pays-Bas au Tchad, Floris Van Eijk, cette formation est très importante dans cette phase où le Tchad est polarisé entre différentes tendances.

Cette formation est une opportunité donnée aux participants pour étudier et interpréter le phénomène de polarisation au Tchad. À l’issue d’une semaine des travaux, les participants se disent aptes à transmettre leurs connaissances et leurs compétences aux jeunes qui les entourent. Ils mèneront des recherches avec ces jeunes et créeront des récits locaux qui constitueront une alternative aux reportages polarisants.

Bon à savoir, le projet « Le bon buzz » est financé par l’Union Européenne et l’Ambassade des Pays-Bas. Cet atelier vient jeter les bases d’un autre qui aura lieu à la fin du mois de janvier 2024.

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